1-L’intégration des gestes archaïques

Les réflexes archaïques sont des réactions automatiques, présentes chez le nouveau-né, qui vont servir de « patrons » pour plusieurs fonctions. Ils vont nous permettre de mettre en place notre motricité volontaire et d’avoir une bonne posture, mais vont jouer un rôle important dans l’équilibre cognitif (donc les apprentissages) et émotionnel. En suivant les étapes motrices, le bébé puis l’enfant va intégrer, inhiber ces réflexes petit à petit. Une mauvaise intégration des réflexes archaïques peut donc entraîner non seulement des difficultés motrices, mais également des tensions physiques, des mauvaises postures de travail ou encore des difficultés de régulation émotionnelle. 

Pour préparer au mieux l’entrée dans l’écriture, des activités peuvent contribuer à une bonne intégration de ces réflexes:

Lors de séances d’EPS, de parcours, ou jeux à la maison, l’adulte peut solliciter le réflexe tonique symétrique du cou (RTSC) lors des marches à 4 pattes, marches de l’ours, ou encore certaines postures de yoga (lever la jambe opposée au bras).

Pétrir et malaxer ne doit pas être réservé aux bébés. Le sable, la pâte à modeler, la pâte à pain permettent de travailler le réflexe d’agrippement (grasping) et à donc tout son intérêt lorsque l’enfant va commencer à apprendre à écrire en maternelle et au début de l’élémentaire.

2- Le développement de la pince tripode (pouce-index-majeur)

A partir de 3 ans, l’enfant maitrisera davantage la prise tripode, propre à la prise en main du crayon. Des activités spécifiques consolident cette prise tripode et vont développer les habiletés motrices fines, et ça, Maria Montessori l’avait bien compris dès 1850.

3- La dextérité des doigts

En début de chaque séance d’écriture en classe ou à la maison, une petite gym des doigts mobilisent et musclent les doigts pour préparer au geste d’écriture.

La boite de motricité

Pensée par des ergothérapeutes, elle permet de multiples activités pour travailler de manière ludique la motricité fine.

4-La tenue du crayon

Encodage kinesthésique de la tenue du crayon par les comptines

Marquez des repères sur la main de l’enfant. Durant la comptine, il devra mimer la clochette en réunissant les deux points noirs.

Exemple de comptine :

Ding, ding, ding, fait la clochette
Ding, ding, dong, fait le carillon
Dong, dong, dong, fait le gros bourdon

Le jeu « 1,2,3 soleil » de la main permet d’automatiser la bonne tenue du crayon.

Les crayons cires « Rocks »

Grâce à leur forme, ils favorisent la prise correct de l’outil (prise tripode). Ils sont conseillés jusqu’à 4 ans.

La fiche récapitulative est disponible sur mon Padlet outils 21 par ici!

Sources :

• Le geste d’écriture Danièle Dumont
• Bien écrire et aimer écrire Laurence Pierson
• La graphopédagogue Célia Cheynel
• L’ergothérapeute Josiane Caron Santha